Veneri#1 est l’étape initiale, inhabitée, d’un dispositif performatif à venir. Elle interroge l’image du corps féminin en tant que bâtisseur identitaire et la notion de naissance, mise en abîme de la fable mythologique face à l’événement (auto)-biographique en se reliant à la représentation de l’icône Vénus à travers l’histoire de l’art
Dans cette première configuration à l’intérieur de la Chapelle des Carmélites, il s’agit pour moi d’aborder un travail de retranscription en partant de l’objet tableau, tracer une écriture d’images qui conduit de la peinture au support vidéo. Faire image de l’image pour laisser émerger une possible narration du corps, en utilisant un corps virtuel, « chorégraphie » des re-présentations…
Le dispositif visuel s’imbrique dans la diffusion de Des chairs, texte d’Hippocrate tiré de son traité sur l’art médical, récit cosmologique sur la naissance du monde et la formation du corps, parole fondatrice de la médicine contemporaine traversée par la mémoire mythologique, sollicitation sonore qui inscrit le regard au-delà de la frontière de la peau.